Chapelle Saint-Roch
Construite dans un barri (faubourg situé hors de l’enceinte), la chapelle Saint-Roch a été édifiée à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle, probablement à la suite d’une épidémie de peste qui ravagea le Quercy entre 1501 et 1530 (Saint Roch était le patron des pestiférés). Cette chapelle de 9 m sur 4,5m, présente une nef à deux croisées d’ogives, l’une simple, côté entrée, l’autre flamboyante, avec liernes et tiercerons vers le cœur. Sa façade est surmontée d’un petit clocher-mur abritant une cloche.
Cette chapelle a servi d’édifice de culte au milieu de XVIIIe siècle, pendant la reconstruction de l’église. Profanée pendant la Révolution, elle a été rendue au culte en 1813.
Actuellement la Fondation du Patrimoine et la Commune viennent de signer une convention de souscription pour la restauration de la chapelle St Roch de Floirac. Vous pouvez ainsi par votre don devenir acteur de la restauration de ce monument du 15ème siècle, un des rares édifices de style gothique flamboyant du département.
Désaffectée au culte, ce lieu acceuille régulièrement des expositions. De gros travaux de structure sont envisagés (estimés à 86568 €) pour sauver l’édifice mais aussi pour le mettre en valeur.
DES MAINTENANT LA SOUSCRIPTION EST OUVERTE : soit en faisant votre don en ligne soit en téléchargeant le bon de souscription.
Eglise Saint Georges
La première mention d’une église à Floirac, remonte au Xème siècle. Dans son testament, le vicomte de Turenne, Adhémar des Echelles, donne l’église de Floirac à l’abbaye de Tulle. L’édifice actuel a été reconstruit entre 1750 et 1757, sur les bases d’une ancienne église dont il ne reste aucune trace.
L’église Saint Georges abrite un autel-tombeau en pierre marbrière rouge de Floirac orné d’une croix de Malte en marbre noir, provenant probablement du couvent des dames maltaises des Fieux, abandonné en 1612, mais aussi une Piétà polychrome du début du XVIe siècle, récemment restaurée, et un monument aux morts en pierre blanche de Carennac.
La Tour
Cette tour défensive du XIVème siècle était le point fort de la défense du castrum de Floirac qui englobait, dans une enceinte sommaire, la partie centrale du village. Constituée de cinq niveaux, la tour a d’abord servi de refuge, la région étant alors ravagée par la guerre de Cent Ans. Au XVIIIe siècle, la tour est le symbole de la justice seigneuriale. Au rez-de-chaussée se trouve alors la prison et au premier étage l’auditoire où siège le juge. Au moment de la révolution, la prison est curieusement utilisée par les contre-révolutionnaires qui incarcèrent les républicains. A la fin du XIXe siècle, le rez-de-chaussée est transformé en citerne d’eau alimentée par deux sources captées du ruisseau de Caillon, situées à 1300 m de là, le trop-plein servant à alimenter la fontaine. Les derniers étages sont utilisés pendant toute cette période comme pigeonnier.
La Fontaine
Construite en 1872, elle était alimentée par deux sources captées du ruisseau de Caillon, situées à 1300 m de là. Plus haute de 7 m, l’eau de ces sources remplissait d’abord la citerne construite dans la tour pour lutter contre les incendies, le trop-plein servant à alimenter la fontaine. Trois bornes-fontaines complètent le dispositif d’adduction d’eau : au Barry (carrefour de Rul), au Ban de Gaubert et au carrefour situé juste au-dessus du passage à niveau.
Moulin à huile de noix
Cet ensemble huilerie-four à pain a été construit en 1860. A l’abandon depuis plus de soixante ans, cet ensemble, unique dans le département, a été sauvé de la ruine de justesse en 2009 par le Conseil Général du Lot qui l’a remarquablement restauré en 2010.
Le Moulin Grand
Le Moulin Grand était le moulin banal de Floirac, propriété du seigneur. Il est situé à proximité immédiate de l’ancien canal qui l’alimentait en eau par une dérivation aujourd’hui disparue de la Dordogne et qui se jetait dans la couasne du Port Vieux. Le bâtiment, dont la toiture s’est écroulée il y a quelques années, a subi plusieurs remaniements. Sa partie inférieure pourrait dater du XIIIe ou XIVe siècle. Ce moulin a été utilisé jusqu’au XVIIe siècle avant d’être délaissé à cause des crues répétées de la Dordogne, au profit d’un autre moulin alimenté par la fontaine Saint Georges.
Le château d’Agude
Le château d’Agude, dont il ne reste aujourd’hui que la tour d’escalier, a été dégradé au moment de la Révolution avant d’être démoli entre 1807 et 1813. Cette tour d’escalier, datée du XVe ou du début du XVIe siècle, réunissait les deux corps de logis du château d’Agude
Source : Michel Carrière